Un polar historique que nous avons aimé

Publié le par loic Bureau

Un polar historique que nous avons aimé et que nous voulons promouvoir.

 

Fabienne Ferrère, «Car voici que le jour vient, Une enquête de Gilles Bayonne», Denoël, 2009.

 

Fabienne Ferrère, professeur de philosophie à Gaillac, près de Toulouse, avait en 2006, publié chez Denoël puis chez 10/18, un roman policier historique «  Un chien du diable », les premières aventures de Gilles Bayonne sous le règne d'Henri IV dans un Rouen pluvieux et brumeux.

Son second opus « Car voici que le jour vient » paru en 2009 toujours chez Denoël, nous permet de retrouver le chevau-léger et son page Pique Lune dans une nouvelle enquête, cette fois ci à Paris dans le quartier de la Grande Boucherie écrasé de lumière, de chaleur de bruits et d'odeurs...

Dans ce second tome, qui peut se lire indépendamment du premier, elle fait revivre sous nos yeux et nos narines le Paris du XVIème siècle, avec la misère noire, la peur des agressions, les dangers constants...

Gilles Bayonne est un personnage tout en contrastes, c'est certes un soldat mais qui privilégie la réflexion à l'action, qui est doué d'empathie et de sensibilité, qui sait se remettre en cause. Son page, Pique Lune, un orphelin ancien truand, apporte humour et cocasserie au récit. Les personnages secondaires, en particulier les membres du conseil paroissial, sont tout autant réussis, l'auteure nous montre ainsi sa bonne connaissance de la psychologie de l'être humain, de sa variété et de sa complexité.

Le lecteur est constamment tenu en éveil par l'intrigue où se mêlent les poursuites d'un criminel auteur de crimes d'une rare sauvagerie et de voleurs ingénieux...

Martine et Gilles Trémège

Références:

Denoël, 01-10-2009 416 pages ISBN 9782207261194, 20€.

 

Présentation de l'éditeur:

Dans le Paris de 1595, le chevau-léger Gilles Bayonne mène de nouveau l’enquête pour le compte du chancelier d’Henri IV. Cette fois-ci, des meurtres d’une rare sauvagerie ensanglantent le quartier de la Grande-Boucherie. Après le père Vuillard, dont la dépouille est retrouvée dans un tonneau, vient le tour d’Hugues Rivière. À chaque fois, des bêtes pour bourreau, et, à chaque fois, la mort frappe sous la forme la plus redoutée par les victimes. Quel lien existe-t-il donc entre Vuillard et Rivière ? Peut-être une sordide histoire vieille de quinze ans...

Talonné par les sicaires du chancelier bien décidés à lui faire rabattre sa superbe, menacé par les commissaires du Châtelet furieux de se voir boutés hors de leur territoire, Gilles Bayonne – toujours secondé par son fidèle page Pique-Lune – ira de mensonge en trahison et de doute en doute avant de pouvoir regarder la vérité en face : et si le meurtrier qu’il traque n’était pas le monstre qu’on dit ?

Subtil mélange d’intrigue policière et de roman historique dans la grande tradition d’Alexandre Dumas, Car voici que le Jour vient est la deuxième enquête du chevau-léger Gilles Bayonne, découvert avec « Un chien du diable » (Denoël, 2006).

 

Publié dans Lectures Cinéma

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