La réforme du CAPES remet gravement en cause le principe de l’égalité républicaine
La réforme du CAPES remet gravement en cause le principe de l’égalité républicaine
Le Comité national de l’APHG, réuni le 6 juin 2010 au lycée Saint-Louis, à Paris, a adopté à
l’unanimité la motion suivante :
A quelques mois des épreuves écrites du nouveau CAPES, l’APHG rappelle son hostilité à
une réforme qui s’est faite contre l’avis de la communauté universitaire, a soulevé contre elle
une multitude de mouvements de grèves, de manifestations et de pétitions, et qui est encore
aujourd’hui l’objet de multiples recours devant le Conseil d’Etat.
Cette réforme alourdit de manière démesurée le travail des étudiants de mastère, en
particulier en deuxième année. Elle rend plus difficile l’accès à un métier dont les conditions
d’exercice se sont elles-mêmes beaucoup dégradées. Faut-il s’étonner que le nombre des
inscrits au concours diminue et que de plus en plus de jeunes professeurs démissionnent !
L’APHG désapprouve particulièrement les deux dispositions suivantes :
Un calendrier de concours qui en transforme la préparation scientifique écrite en simulacre.
La dissociation des programmes des deux concours externes, qui aboutira fatalement à
réserver la préparation de l’agrégation aux grandes universités, qui auront suffisamment
d’étudiants inscrits. Une telle évolution est de nature à altérer gravement le principe d’égalité
républicaine, en créant entre les étudiants des discriminations sociales et spatiales.
Le Secrétariat Général de l’APHG
Eric Till et Hubert Tison